lundi 29 octobre 2018

Hors Série Octobre 2018: La Traversée des Pyrénées






Le projet


Avant que les journées deviennent trop courtes, une petite traversée des Pyrénées afin de tenir mes objectifs 2018.


Un peu comme le Jura, les Pyrénées peuvent se traverser de différentes façons :

  • A pied via le GR10/GR11 en haute altitude. Cela peut être  fait aussi en vélo à condition de considérer le portage du vélo sur le dos comme une hygiène de vie quotidienne et d'être aussi un peu bravache quant à la réglementation du parc des Pyrénées au sujet du VTT. Un peu comme le GR5 dans les Alpes.
  • la HRPV ( Haute Route des Pyrénées en vélo), tracé fait pour le vélo de route et passant par les fameux cols  d'Aspin, du Tourmalet, ... qui font la une des journaux lors du Tour de France.
    Utile pour ceux qui voudraient se rappeler le nom des  grimpeurs du dernier Tour en compulsant l'abondante littérature sur le bitume tout en montant.  
  • Spécifiquement VTT, il existe 2 guides/topos du siècle dernier,  mais qui font toujours autorité,  de G. Véron  qui décrivent la traversée en VTT soit côté français en version Est Ouest ( Méditerranée/Océan) , soit côté espagnol en sens inverse.
    Etant assez ancien, les références et numéros de téléphone des points d'hébergement de ce guide sont souvent erronés.
    En plus, ayant été écrits avant l'avènement des GPS grand public, le descriptif de l'itinéraire est à l'ancienne du genre  :
    "Au km 7.6, là où il y a un gros pin à côté d'une pierre, tourner à gauche pour prendre un sentier mal marqué ...".
    Heureusement, il existe désormais des traces GPS sur Internet.
    Pour le/la lecteur/lectrice intéressé(e), les versions scannées de ces 2 ouvrages, épuisés depuis des lustres sont dispo. Ecrire au journal qui transmettra 


Dur dur de choisir entre les 2 versions pour le VTT.
Selon ces guides, la version espagnole semble plus délicate. Surtout, les points d'hébergements ne semblent pas nombreux sur le parcours. Sur Internet, le récit des précédents explorateurs montre que ceux qui ont adopté la version espagnole l'ont faite généralement soit avec une voiture suiveuse, soit en autonomie complète ( tente, sac de couchage, gamelles et tout ce qui va avec).
Pas trop mon truc tout ça. Car si je fais du vélo c'est bien entendu avant tout pour bouffer plus. Et pas que des bolinos.

Et en plus, ma connaissance de la langue espagnole se limite à "Olé" et "paella". Dans ces conditions, à  part de passer systématiquement par booking.com, difficile de réserver un gite/hôtel par téléphone pendant le parcours.

Décision prise de faire la version française, même si en fait elle passe relativement assez loin de la ligne de crête de la chaîne pyrénéenne à cause de la présence du parc.

On fera la version espagnole plus tard.

Cette version Est/Ouest souffre aussi des 2 défauts collatéraux, constatés et testés sur le terrain :

  • La tramontane qui n'a rien à envier à notre mistral de chez nous et qui souffle à contresens,
  • et le fait que la chaîne des Pyrénées se trouve durant le trajet à main Sud. Pas trop pratique pour prendre des photos.
Sur Utagawa, il y a la trace GPX correspondante, mais le nombre de points est limité et donc la précision est pas terrible. La trace a été complétée avant de partir en disposant avé la main des points supplémentaires notamment aux intersections et sur les chemins mentionnés sur la carte IGN.



Trace de Référence https://www.utagawavtt.com/randonnee-vtt-gps/Grande-Traversee-des-Pyrenees-francaises-2000 et le blog associé : http://christian-fargeix-pyrenees.over-blog.com/

A la fin du parcours, une petite divergence en empruntant le parcours de la Grande Traversée du Pays Basque, labellisée FFC : https://sitesvtt.ffc.fr/itinerance/la-grande-traversee-d-pays-basque/   ( trace pas trop précise non plus)

Les préparatifs 


Toujours la même technique. Un sac à dos sur le dos, n'ayant pas encore résolu le problème de mettre des sacoches sur un vélo tout suspendu et avec une selle télescopique .
En fonction de la saison, du court et du long pour les fringues. Une tenue de soirée pour ne pas trop effrayer les clients du resto. Et un peu de rechange en cas de pluie. Bref le tout pour 9kg environ. Soit avec un vélo de 14kg, une charge roulante de 23 kg.
Pour fixer les idées, et pour les adeptes du vélo nucléaire, c’est un peu comme rouler en VAE avec une batterie constamment à plat.

Le déroulé  dans les grandes lignes 

Train TER jusqu'à Banyuls au bord de la Méditerranée, et après une petite dégustation du vin apéritif local, départ pour la traversée Est Ouest.
Un petit prologue pour rejoindre Collioure, toujours sur la Méditerranée. En cette saison c'est le grand grand calme dans cette cité historico-balnéaire .
Le village de Banyuls au loin


Passage à Ceret dans le Vallespir, célèbre pour son musée d'art moderne  et qui attire de nombreux artistes peintres qui font chambre d’hôte durant leur temps libre.

Au loin le Canigou


Un petit orage du coté de l'Abbaye de Serrabona (XIème siècle). Tellement petit que je ne juge pas utile de mettre le kWay. Arrivée à l'hôtel complètement trempé. En descente même un petit orage mouille bien.
l'Abbaye de Serrabona


A priori, des petites querelles de voisinage  dans le coin


Petits écarts par rapport au prévisionnel en allant chercher un gite à Saint Paul de Fenouillet. Une bonne quinzaine de bornes sur petites routes en plus mais qui permet de voir la clue de la Fou. Un peu comme Sisteron.  











Clue de la Fou et le pont du même nom à Saint Paul de Fenouillet

Gros coup de vent le lendemain. La tramontane, c'est aussi fort que le mistral. Heureusement qu'il n' y a pas beaucoup de voitures car la trajectoire sur route est loin d'être rectiligne.
Les pistes en forêt rendent  par la suite cette tramontane supportable.





Joli petit single de descente dans les gorges de la Frau
La montée après sera une toute autre paire de manche :
Poussage intensif


Au passage, un bout de la Grande traversée de l'Ariège-Pyrénées (GTAP)
qui part d'Ax les Thermes pour arriver à Saint Girons. Commentaires mitigés sur Internet.
Forcément,  ils descendent les gorges de la Frau mais évitent la remontée à poussage intense
Petits joueurs

Rencontre d'un randonneur solitaire se dirigeant lui aussi vers Foix et qui me démontre une fois de plus qu'en vélo on ne va guère plus vite qu'à pieds. 










On est en plein pays cathare avec ses fameux châteaux. Ici, un des plus célèbre sur un pic rocheux :MontSegur


























Le célèbre château de la ville de Foix
lieu de bataille avec les croisades contre les Albigeois



Au hasard, une petite grange typique de la région de Foix


Coucher à la chambre d'hôte chez Natasha à Castillon en Couserans :
Arrivée à la frontale, pas évident  car présence d'un épais brouillard.
Et avec la frontale, c'est un peu comme en voiture : On ne voit rien du tout dans la purée de pois.


La majestueuse table du petit déjeuner dans la chambre d'hôte chez Natasha 
Le sud est asiatique en plein Ariège ( patronne +déco intérieure) 

Saint Bertrand de Comminges étape incontournable des pèlerins de Saint Jacques de Compostelle
Mais les pèlerins sont somme toute assez héliophiles :
Pas beaucoup de monde sur les chemins en cette saison


Un petit selfie au col de Bayelle (987m) 
A titre préventif, les protections car la descente semble glissante. 

Direction Bagnères de Bigorre, où on aperçoit au loin le Pic de Midi de Bigorre, puis Argelès-Gazost, station thermale.
Dans cette station, au niveau population  dans la rue, ça ressemble à Gréoux les Bains. On se sent d'un coup plus jeune.
Petite halte à Arbeost, au gite "La Petite Jeanne" sur la route du col du Soulor. Ce gite est répertorié comme naturaliste. Outre les confitures et autres concoctions d'herbes sauvage, la patronne à l'air de s' y entendre questions plantes, bestioles et oiseaux. Manque de chance, il y  avait aussi un client  naturaliste. La discussion à table a été d'assez haut niveau, et je n'en ai pas placé beaucoup entre ces 2 naturalistes déchaînés😁.
Le lendemain, j'ai continué sur le trajet imposé avec une montée assez rude au col de la Louvie. Depuis "La petite Jeanne", il aurait été préférable de passer par la route du Soulor, puis de l'Aubisque afin de rejoindre le col de la Louvie. Plus long, mais peut être plus facile à monter. Pour une autre fois.
Après la traversée de la vallée d'Ossau, direction col d'Arriotort à 1700m. Cette portion est selon le guide de  référence la plus dure de toute la traversée. Pas de bol, il ne fait vraiment pas beau. La pluie ne tarde pas à venir et je suis obligé de mettre tout mon équipement de pluie. Montée par une piste qui s'arrête.
Pas facile de trouver un  chemin qui monte au col. Beaucoup de sentiers à vache et pas vraiment de correspondance avec le GPS. Enfin le col. Descente  peu évidente vers la cabane Cure det Cam. A la cabane, un vague sentier transformé en torrent  et un panneau. Mais ça s'écarte sensiblement de la trace GPS. On essaye de rattraper par des sentes à vaches mais qui ne mènent nulle part. Broussaillage intense dans les bois et la nuit qui arrive. Frontale à travers forêts et torrents pour essayer de rejoindre des chemins IGN, mais qui en fait ont disparu depuis longtemps.
Ouf une piste et je retrouve ma trace. Une bonne chute sur la piste, sans bobo sauf pour le pantalon Goretex qui a un beau trou au genou.
Arrivée à l'hôtel d'Accous à 22h, complètement trempé. Le guide avait raison. Cette étape a été  dure. 

L’âne n'a pas jugé utile de laisser passer
         le VTTiste pourtant lancé à pleine vitesse😊                        



Les moutons ont toujours aimé voir passer les vélos

Petit single dans la forêt ( un peu humide)

Le Col des Spandelles



Jolies couleurs dans le Béarn
Peu d'arbres, mais des fougères en pagaille


On approche du coin où  a eu lieu un lâcher d'ours
Egalement abondante littérature sur le bitume des routes  

Poursuite vers le pays basque, la frontière Béarn/Pays basque demeurant assez floue.


Le gâteau basque qui a même son musée 


Cheval mi sauvage du Pays Basque de race Pottok
genre de poney avec un gros ventre car cet animal a intrinsèquement des problèmes digestifs.
Gare au méthane😀



Saint Jean Pied de Port, la ville où converge beaucoup de chemins de Saint Jacques de Compostelle. Mais les pèlerins, c'est comme les palombes. L'hiver approchant, ils migrent plutôt vers des pays chauds.
Chemin faisant, je tombe sur les balises de la Grande Traversée du Pays Basque. Itinéraire que j'avais complètement zappé lors des préparatifs
Examen rapide sur Internet le soir. A priori l'itinéraire quoique voisin de celui  planifié semble plus intéressant: Plus de singles et moins de pistes, et en plus l'arrivée est aussi à Hendaye. Affaire pliée. On suit désormais cet itinéraire.
Le balisage de la Grande Traversée du Pays Basque
Très bien balisée, sauf dans les zones de chasse.
Allez savoir pourquoi !

A la sortie de Saint Etienne de Baïgorry, ça commence fort. Une belle montée pour atteindre le sommet de Jara (811m). Rencontre d'un VTTiste en musculaire (chose rare méritant d'être signalée) qui m'accompagne (ou pour être plus précis m'attend)  jusqu'au sommet du Jara. Je lui indique mes projets  et il me conseille de ne pas quitter d'un pouce cette traversée du Pays basque. Effectivement la descente suivante du Jara est fabuleuse : Bon single en herbe à travers les fougères ( et les bouses) . Je suis ses conseils à la lettre. C'est sûr que les gars qui ont tracé aiment bien les pentes bien raides. Mais les descentes et les passages en crêtes qui suivent sont excellents. 




Le balisage VTT indique bien de monter l'escalier

De beaux passages également sur le GR10, roulables dans l'ensemble. Une petite incursion en Espagne, un passage en face Sud de la Rhune ( impasse pour le sommet car déjà fait il y a quelques années), le col d'Ibardin avec ses ventas, un peu genre Vintimille, avec afflux de touristes pour faire de bonnes(?) affaires. 
On sent bien ici la brume océanique

Une palombiére dominant un col où passent ces oiseaux migrateurs.
Tradition, quand tu nous tiens! 





Le sommet de la Rhune (901m), avec en premier plan des palombières





Je n'ai pas fait basque 1ère langue 
mais il me semble comprendre que c'est une zone à balles perdues

Dernier petit sommet à 486m ( Xoldoko Gaina) en laissant sur la droite "la descente des fous". Une DH herbeuse, semblant bien rectiligne. A faire une prochaine fois.
On se contentera du GR10, assez pierreux à cet endroit, mais ça descend. A l'approche de l'Atlantique, pas mal de nuages. Et en fait d'océan, je vois au loin une mer de nuages. Il faudra faire avec.
Dimanche 19 h : Hendaye, l'océan à marée plutôt basse. Avec le brouillard, on voit  à peine l'eau. C'est pas grave, c'est l'arrivée.

L'arrivée à Hendaye, avec une foule immense sur la plage pour m'acclamer

et le point GPS correspondant



Photo prise le lendemain matin 
avec toujours une foule aussi dense
( En fait tout à fait au fond il y a des surfers)


Retour tranquille en train sur 2 jours via Bordeaux et Toulouse

La synthèse 

Sur le papier, cette traversée semblait assez facile :  Pas mal de pistes forestières et petites routes.
Sur le terrain, effectivement des routes pratiquement sans voitures et pistes essentiellement pour monter, ce qui n'est pas forcément un mal quand on a un sac à dos. Mais néanmoins, certaines de ces montées même sur bitume sont extrêmement  raides et il y a eu des petits poussages d'opportunité.
Quelques descentes sur routes, mais en général c'était par des singles pas trop durs et bien sympathiques.
La fin, en prenant une partie de la Grande Traversée du Pays basque a été plus difficile.

Dans l'ensemble donc, traversée bien shapée.

Au total, moyennant les détours pour trouver les hébergements, cela fait 1064 km pour 32880m de D+, le tout en 25 jours. Je ne pense pas avoir beaucoup de KOM Strava sur le sujet😉.
Au niveau difficultés descentes du myT1/myT2 avec du myT3 très très ponctuel.

Les genouillères/coudières ont été utilisées quelquefois, car certaines descentes étaient un peu glissantes, surtout avec les feuilles de l'automne. Evidemment, les rares fois où j'ai chuté je ne les avais pas. Mais sans conséquences notoires ( excepté le pantalon goretex)

Dans l'Aude et l'Ariège, je n'ai pratiquement vu aucun chasseur et je m'en suis félicité. Par contre, dans le pays basque, avec l'histoire des palombes où c'était la pleine saison, ma félicitée s'est arrêtée. Heureusement, ces volatiles volent haut, et donc normalement j'étais hors de la trajectoire moyenne du petit plomb.

Question hébergement/restauration, comme à mon habitude, rien de prévu à l'avance. Comme déjà écrit, les infos du topo étaient très souvent obsolètes.
Et en plus, en cette saison, beaucoup d' hôtels/gîtes et chambres d'hôtes fermés.
Pas facile de trouver directement un hébergement sur Internet, et donc souvent du booking.com le matin pour le soir.
Un peu juste, mais à chaque fois il y a eu une soluce.
Idem pour le resto le soir, qui est un de mes fondamentaux pour  mon itinérance. Beaucoup d'établissement fermés faute de clients. 
Mais, également toujours une solution. Un grand merci notamment à la chambre d'hôte "La Colo" à Labastide qui m'a fait à l'improviste un repas fort honorable. Sans oublier que souvent, la garbure, soupe bien pourvue en lipides fait partie du forfait soir.
La frontale que j'avais emporté m'a servi 2 fois, et pas seulement par simple confort visuel.  

La météo a été exceptionnelle : Un orage, un bon après midi de pluie et une journée à vent. Le tout avec des températures très clémentes. Assez souvent du brouillard, mais ça, ça ne gêne pas trop, sauf la nuit avec la frontale.
Les perturbations dans la vallée de l'Aude ont eu lieu après mon passage dans ce département et je n'en ai pas ressenti les effets. 
Le cuissard long n'a servi qu'une seul matin. J'aurais pu en faire l'impasse. Seul élément superflu dans mon sac (avec les gants chauds).


Enfin au niveau vélo, pas une seule crevaison. Evidemment quand il y avait le choix entre  rouler sur des ronces ou rouler sur des bouses, la bouse était  prioritaire.
Une cassette qui se dévisse, une patte de dérailleur déformée ( j'en avais une en réserve) et un rayon de cassé ont été les seuls ennuis techniques sur mon vélo. Dépannage chez le marchand de vélo du coin.
A noter le marchand de vélo d'Arette, où règne un joyeux bordel à l’intérieur ( cadres et matériel de vélo en vrac un peu partout). Mais la diversité et la pertinence du matériel qu'il vend est impressionnante. 
Seul petit bémol. En changeant le rayon de ma roue AR, il a oublié de me remettre le disque de frein. Je m'en suis aperçu un bon kilomètre plus tard.

Changement de plaquette AR en milieu de traversée.
Et un seul éléphant bleu durant le parcours. Cela ne veut pas forcément dire que le vélo a été constamment propre.
Quelque plaquettes de beurre sur la chaîne de temps en temps, car quoique en pensent les techniciens du vélo, le beurre est un excellent lubrifiant pour les terrains humides.


Mes chaussures Mavic ont une fois de plus bien trinqué. Vendues pour faire des grandes traversées, elle ne tiennent absolument pas la route (ou le sentier)
Donc comme d'hab un renvoi à Mavic pour j'espère une prise en compte au titre de la garantie.

Les chaussures Mavic H20 vendus soit disant pour faire des grands trails 
et qui supportent à peine une petite traversée des Pyrénées



Annexe : Les étapes et les hébergements

Le tableau ci joint résume les étapes et les points d'hébergements ouverts en Octobre.


Date
Parcours 
km
D+    
Hébergement
27/09 
Banyuls / Collioure 
24
  680          
Hôtel  Collioure
28/09
Collioure / Ceret
 56 
1434  
Gite à Ceret
La Re'Belle
06 09 78 22 09
29/09
Ceret / Prades 
67
1510  
Hôtel des Glycines 
30/09
Prades/ Saint Paul de Fenouillet
53
 1040
La Pause Cathare
07 83 85 25 47  
01/10
Saint Paul de Fenouillet/ Axat
54
  1660
Hôtel Axat
06 42 30 87 87 
02/10
Axat/Camurac
47
1361
Hôtel Chateau de Camurac
04 68 31 32 01  
03/10
Camurac/Roquefixade
36 
1240
Gite de Roquefixade
05 34 14 04 48
04/10
Roquefixade/Foix
 28
680 
Hôtel Balladins Foix
05 61 05 36 10
05/10
Foix/ Massat
51 
1580 
Hôtel Le Maxil
05 61 65 47 08
avec le resto
Hostellerie des 3 seigneurs
à côté
où je n'ai pas réussi à finir
les plats 😀
06/10
Massat/Castillon en Couserans  
61
1690   
La Maison de Natasha 
05 61 04 85 68
07/10
Castillon en Couserans /
Aspet  
45 
1300  
Chambre d'hôte Le Grand Chalet
05 61 88 51 82
08/10
Aspet/
Saint Bertrand de Comminges
39
1230  
Hôtel de l'Oppidum
05 61 88 33 50

09/10
Saint Bertrand de Comminges
 /Labastide
   40  
1350
Gite La Colo
05 62 98 10 03

10/10
Labastide/
Bagnères de Bigorre
42
1560
Hôtel le Béarn
05 62 95 02 70

11/10
Bagnères de Bigorre/
Argelès-Gazost
47
1430
Hôtel du Soleil Levant
 05 62 97 08 68

12/10
Argelès-Gazost/ Arbeost
29
1320
Gite "La petite Jeanne"
06 83 23 57 32
13/10
Arbeost /Laruns
28
1080
Gite L'Embaradère
05 59 05 41 88 
14/10
Laruns /Accous 
44
1720
Hôtel le Permayou
05 59 34 72 15 
15/10
Accous/Arette 
28
670
 Hôtel de l'Ours
05 59 88 90 78
16/10
Arette/ Tardets Sorholus 
44
1190
Hôtel de la Poste
05 59 28 51 30 
17/10
Tardets Sorholus /  Lecumberry
51
1640
Hôtel du fronton
05 59 37 10 22
18/10
Lecumberry /
Saint Etienne de Baïgorry
37
1380
Hôtel Juantorena
05 59 37 40 78
19/10
Saint Etienne de Baïgorry/
Bidarray
36
1420
Gite de pèlerins Aire Zabal
06 60 81 09 20
20/10
Bidarray/ Sare 
38
1310
Hôtel Baratchartea 
05 59 54 20 48
21/10
Sare/ Hendaye
39
1330
Hôtel Campanile 
05 59 48 06 48 



Tracé TQR :

  1. Partie 0 : https://www.openrunner.com/r/9258434
  2. Partie 1 : https://www.openrunner.com/r/9258543

Tracé résumé en images


















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